Les individus interagissent quotidiennement, apprennent, travaillent et vivent dans divers lieux — la maison, l’école, au travail, dans le quartier, le village ou la ville.
Ils entretiennent des relations sociales au sein de ces milieux et y sont exposés à des conditions matérielles et socio-économiques particulières. Tous ces environnements favorisent ou entravent leur développement ainsi que leur capacité d’agir et d’accomplir les rôles qu’ils entendent assumer.
Le milieu familial joue un rôle central dans le développement physique, cognitif, affectif et social des individus. Il influence sur les compétences, les comportements et l’état de santé des individus à tous les âges de la vie.
Le milieu familial doit être considéré sous plusieurs aspects :
Les milieux d’hébergement accueillent des personnes vulnérables de tout âge qui ont des incapacités ou qui vivent des difficultés, passagères ou permanentes.
Dans ces milieux substituts, divers aspects doivent être pris en compte : les conditions matérielles et sociales, la nature et la qualité des services et des ressources qui sont offerts ainsi que le type de gouvernance.
Tous ces éléments contribueront au bien-être des personnes hébergées et, le cas échéant, favoriseront leur rétablissement ou leur réinsertion sociale.
Le milieu de garde et le milieu scolaire ont une influence déterminante sur la santé et le développement des enfants et des jeunes.
Plusieurs éléments sont à prendre à compte :
La plupart des individus continuent tout au long de leur vie de développer leurs connaissances et leurs habiletés, notamment, au sein de leur milieu de travail. Il est important de prendre en considération les facteurs psychosociaux et les conditions de travail qui peuvent être favorables ou nuisibles à la santé : degré de soutien social dont dispose le travailleur, degré de contrôle que ce dernier exerce sur son travail, précarité de son emploi, etc.
Les individus évoluent quotidiennement au sein d’une communauté locale et d’un voisinage. Ce milieu de proximité comprend deux sous-ensembles.
Il y a d’abord le pâté de maisons autour du domicile, soit la zone qu’une personne fréquente le plus souvent. Plus petite que le quartier, elle est plus propice au développement de liens affectifs et sociaux. Elle peut par ailleurs être plus ou moins sécuritaire, salubre ou favorable à la pratique de l’activité physique.
Au-delà de ce premier ensemble se trouve une zone un peu plus étendue, comprenant les endroits que la personne fréquente pour se rendre à l’école ou au travail, pour s’adonner à ses loisirs ou pour utiliser des services communautaires et commerciaux — banque, épicerie, pharmacie, etc.
La communauté peut être définie plus largement encore comme un système social structuré de personnes vivant à l’intérieur d’un espace géographique donné — village, ville, quartier ou arrondissement.
C’est dans le milieu de proximité d’une communauté que la cohésion sociale et les réseaux communautaires se créent. La gouvernance locale et la place que l’on fait aux citoyens constituent des facteurs importants influençant la capacité d’une communauté à résoudre ses problèmes et à favoriser la santé de ses membres.
Henri-Frédéric Amiel, 3 avril 1865
Réalisé par le
Merci à
Julie GARCIA — Stagiaire
&
Santé mentale Québec — Lac-St-Jean
Santé mentale Québec — Côte Nord
Pascale MANTOURA — Institut National de Santé Publique du Québec
Sophie ALLARD — Présidente de Ah!com
Mathilde BARRAULT — Réseau Villes et Villages en Santé du Québec
Sofia BENKIRANE & Charlène BLAIS — Étudiantes à l'Université de Montréal, pour leur contribution à l'aspect urbanisme
Groupes membres du MSMQ à travers le Québec
Ce site a été conçu avec Jimdo. Inscrivez-vous gratuitement sur https://fr.jimdo.com